Génération du millénaire et monde du travail

26/03/2019

Le terme génération du millénaire ou génération Y est apparu avec le boom des nouvelles technologies après les années 2000. Elle est actuellement la plus nombreuse en termes d’effectif dans le milieu professionnel international. Une génération qui a réussi à transformer le rapport avec le travail.

 

La génération des bouleversements

Active et dévouée, la génération du millénaire place en premier sur son système de valeur le travail. Le goût de l’effort et du dépassement de soi, cette génération les a acquis durant les périodes de récession économique. Pour elle, tout se gagne par le travail. Ayant été les premiers au contact du boom des nouvelles technologies, le contexte professionnel actuel, avec ces écrans interactifs, ces ordinateurs, ces langages informatiques… est familier pour elle. Les impacts de cette récession l’ont incité à avoir une approche plus libérale sur le plan politique et social.

Le lieu de travail : un lieu identitaire

C’est dans les lieux de travail que cette génération du millénaire affirme le plus son identité. En quelques mots, ses exigences pour atteindre l’épanouissement professionnel sont : la pro activité et la sérénité. Deux notions qui semblent se contredire. Pourtant, être à la pointe des nouvelles technologies, avoir un environnement de travail tolérant, communiquer de manière efficiente… Voici les attentes de ces employés millénaristes. Les grandes multinationales en perçu ces besoins et y ont parfaitement répondu. Au final, des entreprises comme Apple, Google, Microsoft ou Delta restent toujours au sommet du classement des sociétés les plus rentables au monde.

Une période charnière de la venue des Y

La génération du millénaire se retrouve aux rênes des économies mondiales. Elle est née entre les années 80 et 90. Cela veut dire que la plupart ont la trentaine révolue actuellement. Vers le milieu des années 2000, la génération X (60 et 70) s’essoufflait face aux bouleversements technologiques et techniques dans le monde professionnel. L’accélération de la vitesse de communication, la globalisation des services, les avancées dans les recherches technologie… L’ère de la centralisation du savoir et des compétences a fini par être supplantée. Celle des technologies et du service a fait un grand bond. Apte à faire preuve de grande rigueur et aussi d’efficacité, l’éducation des millénaristes s’est déroulée entre les livres et les ordinateurs.   

Humanistes et extrêmement efficaces

L’impact de la récession a aussi affecté la vision du monde de la génération du millénaire. Elle a eu conscience de l’importance du sens du partage et de l’intercompréhension. Cela sans doute à cause des réseaux sociaux puisqu’elle a pu se connecter avec le monde entier. Par exemple, un adolescent du Connecticut pouvait discuter de jeu vidéo avec un jeune de Bombay. Le monde s’est interconnecté, le communautarisme numérique a brouillé les frontières. Sur le plan professionnel, la solution à un problème pouvait être trouvée à travers les forums. De cette altérité renouvelée, environnement de travail est synonyme d’affirmation de soi chez les millénaristes. Sous le sceau des réseaux sociaux comme LinkedIn, Google+, Twitter. Sans oublier les salles de réunions ou bureaux numériques comme Slack, Sheets, Trello, Google Hangouts, Upworks…

Connectée à tout prix

Les millénaires correspondent également à l’hyper connectivité et au sommeil de trois heures par jour. Etre proactif, cela veut dire qu’il faut être présent à tout heure. Comme la géographie de l’emploi a également été bouleversée, la génération 2000 a su s’adapter aux exigences horaires. Aujourd’hui, il est presque impossible de voir un signal marquant « hors ligne » sur leurs comptes réseaux sociaux. Leur présence sur plusieurs plateformes, tout en étant capable de les gérer de manière dynamique et instantanée atteste cette affirmation. Au travail, les écrans interactifs ou les tableaux intelligents formalisent les réunions. Ces dernières peuvent se faire entre des intervenants de par le monde.

Un cadre professionnel innovant à hauteur d’homme

Le rapport de la génération du millénaire avec le travail a aussi connu une mutation. Si ce concept a été érigé au premier rang de leur système de valeurs, cela a pour conséquence une liberté de mouvement et d’action plus large. Le slogan de ces hyper connectés serait « C’est le travail fait qui compte, qu’importe les moyens ». Il n’est pas étonnant de voir chez Google, un jeune en sandale et bermuda qui arrive pourtant à créer des algorithmes révolutionnaires. Cette image de l’efficacité avant l’apparence est devenue l’image de marque des plus grandes firmes actuelles. Pour démontrer que l’ancienne conception de l’emploi qui élève l’homme s’est humanisée. D’ailleurs, l’égalité des sexes sur le lieu de travail est exigée par les millénaristes. Cela rentre dans leur critère de choix avant d’envoyer leur CV. Les valeurs de tolérance sont l’apanage de cette génération.

L’équilibre parfait

La complémentarité travail et vie personnelle, voilà à quoi tend les millénaires. Cet équilibre garanti leur potentiel dans le milieu du travail. Voilà également pourquoi, ils recherchent des entreprises qui font des dons ou des actions sociales pertinentes. Loin de toute intention marketing, mais qui contribue au vivre ensemble.